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Les 3 idées reçues les plus répandues en Traduction Automatique

Published: July 29, 2022 by:

Déconstruire les clichés

1-La traduction automatique est de très mauvaise qualité : FAUX



Il est vrai que la TA peut nous faire bien rire. Il y a 5 ans, Google Translate avait de belles pépites à nous offrir :

J’ai mangé un avocat

I ate a lawyer

Mais ça, c’était avant. Il est indéniable que la TA a beaucoup évolué en très peu de temps. Notamment avec l’arrivée de DeepL et de la traduction neuronale, qui ont révolutionné le domaine. Dorénavant, l’IA s’améliore constamment et apprend à mesure qu’elle traduit, c’est ce que l’on appelle le “machine learning”. Aujourd’hui, ce système est encore plus poussé avec l'arrivée du "deep learning". Désormais, la plupart des traducteurs automatiques en ligne fonctionnent avec des réseaux de neurones qui leurs permettent de traiter des informations encore plus complexes.

Si le texte source est qualitatif, les résultats en traduction automatique sont quasi parfaits. La grande majorité des mots sont correctement traduits et peu de corrections sont alors nécessaires (d’autant plus en post-édition légère). Cela facilite grandement le travail du post-éditeur.

Chez SPOTL, nous utilisons Speechmatics, une API professionnelle de speech-to-text pour la transcription automatique. Et pour la traduction, nous utilisons les meilleures API de TA neuronales du marché : DeepL et Google Translate (fini les mangeurs d’avocats…).

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2-En post-édition, il faut tout reprendre de A à Z : FAUX



Pour rappel, la post-édition vise à améliorer et à corriger la traduction produite par une intelligence artificielle. Mais, que ce soit en post-édition complète ou légère, il ne faut pas tout réécrire ! Déjà, car comme on le mentionnait plus haut, la qualité de la traduction automatique s’est fortement améliorée. Ensuite, si le post-éditeur passe beaucoup de temps à corriger, c’est que sa méthode de travail n’est pas la bonne.

Par exemple, en post-édition légère, on ne va pas corriger le style du texte cible, ni chercher d’autres tournures de phrases. D’ailleurs, la règle d’or pour bien post-éditer est d’utiliser au maximum la traduction brute. Et ce type de post-édition est adapté à certains types de marchés, où les traductions “good enough quality” / de qualité acceptable fonctionnent (mode d’emploi, contenu administratif, à but informatif ou à moindre visibilité, etc.)

Car oui, la TA ne s'applique pas à tous les types de documents. Pour les traductions littéraires, légales, marketing et médicales qui nécessitent un cerveau humain, la TA n'est pas la meilleure solution. On vous déconseille d’utiliser la TA pour traduire un poème, par exemple, ou vous allez bel et bien tout réécrire…

3-La traduction automatique empêche la créativité : FAUX



On pourrait croire qu’à force de post-éditer, on perd sa créativité. Détrompez-vous, il suffit d’utiliser la TA à son avantage : fini les pages blanches ! En effet, la TA est un très bon moyen d’obtenir un premier jet de traduction. Soit la solution apparaît tout de suite, soit il suffit de chercher le terme adéquat en utilisant la liste de synonymes de DeepL. La TA peut aussi nous surprendre et proposer des traductions auxquelles nous n’aurions jamais pensé !

Aussi, la créativité des post-éditeurs est indispensable pour corriger les erreurs de sens et localiser les références culturelles. En post-édition complète, par exemple, le post-éditeur doit savoir améliorer la fluidité du texte traduit, ce qui nécessite une certaine créativité langagière.

Quelle est la meilleure segmentation pour cette phrase ? Quelle serait l’adaptation adéquate pour cette expression ? Les réponses à ces questions requièrent une certaine licence créative et un sens de l’éloquence. La post-édition n’est pas une traduction discount, c’est un exercice totalement différent, mais pas moins intellectuel. C’est pourquoi chez SPOTL, nous voyons la post-édition comme une activité complémentaire à la traduction.